Figure de l’extrême-droite Française, Yvan Benedetti, a été condamné à Paris en septembre 2022 à 10.000 euros d’amende pour contestation de crimes contre l’humanité, en raison d’un article remettant en cause le bilan du génocide des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, rapporte le journal 20 minutes. Cette amende est une sanction pénale alternative à la prison. Le ministère public avait requis trois mois d’emprisonnement. Ancien. du Front National (élu conseiller municipal à Venisseux et élu au comité central du FN – exclu en 2011 après une interview dans laquelle il se déclarait « antisioniste, antisémite, anti-juif »), il a été plusieurs années le bras droit de Pierre Sidos à la tête de L’Œuvre française, mouvement pétainiste et antisémite.

Yvan Benedetti
Yvan Benedetti

En juin 2019, Yvan Benedetti avait été condamné en appel pour la non-dissolution de L’Œuvre française.

Il est condamné en juin 2021 pour avoir publié sur son site internet une vidéo intitulée « Les Juifs, l’inceste et l’hystérie » dans laquelle les membres de la communauté juive sont décrits, selon le tribunal, comme étant « dans leur ensemble, de par leur « singularité », naturellement incestueux, ce plus que toute autre communauté », selon Le Parisien.

En décembre 2022, trois ans après l’agression de journalistes de l’émission Quotidien, le tribunal correctionnel de Paris a condamné à une peine d’amende trois personnes reconnues coupables de « dégradation ou détérioration du bien d’autrui en réunion lors de manifestation sur la voie publique ». Le tribunal a prononcé une peine de 150 jours-amendes à 10 euros, soit 1500 euros d’amende, à l’encontre de chacun des trois hommes, rapporte Le Parisien.

Parmi eux, Yvan Benedetti et Hervé Lalin (dit Ryssen), deux figures d’extrême droite, connues pour leurs positions « nationalistes et patriotes ». Ils avaient déjà été condamnés respectivement six fois et 21 fois pour des faits de diffamation, de rébellion, d’outrage ou encore de violence, souligne Le Parisien.