Investi dans la 5e circonscription de la Gironde, Grégoire de Fournas était responsable local en Aquitaine, dans les années 2010, du groupuscule radical Bloc identitaire, héritier d’Unité radicale – organisation dissoute après la tentative d’assassinat perpétrée par l’un de ses membres, Maxime Brunerie, contre Jacques Chirac, comme le rappelle le journal Le Monde. Ce dernier s’appuie sur un article du site antifasciste La Horde qui révèle le passé militant de Grégoire de Fournas.

Le groupuscule Bloc identitaire, aujourd’hui disparu, représentait l’extrême droite ethno-différentialiste, qui rejette la société multiculturelle, le métissage et une supposée « islamisation de l’Europe », souligne Le Monde

Le candidat RN s’était surtout fait connaître en lançant « Qu’il retourne en Afrique ! » à l’adresse du député « insoumis » du Val-d’Oise Carlos Martens Bilongo, qui s’exprimait dans l’Hémicycle sur l’ONG SOS Méditerranée – M. de Fournas assurait qu’il visait le bateau Ocean-Viking, et non l’élu noir de La France insoumise.

Grégoire de Fournas
Grégoire de Fournas

Le Monde rapporte par ailleurs que les militants locaux du Bloc Identitaire avaient eu maille à partir avec la justice. Une de leur actions « vaudra aux militants du Bloc identitaire une condamnation par la justice, en 2012, pour dégradation : en 2010, ils avaient recouvert de peinture blanche un mur dénonçant les expulsions de familles demandeuses d’asile, dans le village de Billère (Pyrénées-Atlantiques). Le tribunal avait condamné à une amende trois cadres de l’association, dont « un viticulteur de 27 ans », rapportait Sud-Ouest. Soit l’âge et la profession, à l’époque, de Grégoire de Fournas.« , précise le journal.

Nous avons pu relier le mail personnel de Grégoire de Fournas au compte Twitter (devenu X) du Château Vieux Cassan détenu par la famille de Fournas de la Brosse, selon le site Pappers.