le candidat du RN, a dominé le 1er tour dimanche 30 juin 2024 dans la la 3e circonscription d’Eure-et-Loir (42,41%).
Sa fiche Wikipedia dresse un portrait tout en nuances de ce haut fonctionnaire chevalier de la Légion d’honneur et de l’ordre national du Mérite :
« En novembre 2015, suivant le décret de l’état d’urgence, il ordonne une série de perquisitions administratives, dont celle d’un couple de maraîchers bio ayant manifesté contre le projet d’aéroport du Grand Ouest. L’affaire fait polémique et lui vaut d’être désavoué par le premier ministre Manuel Valls. En 2016, l’Inspection générale de l’administration (IGA) mène deux enquêtes sur l’usage de l’argent public par Christophe Bay au sein de la préfecture de l’Aube et de la préfecture de la Dordogne. L’enquête sur son travail au sein de la préfecture de l’Aube conclut à des « abus de frais de bouche et un 4 × 4 acheté aux frais de l’État », tandis que l’enquête sur son travail au sein de la préfecture de Dordogne conclut à son sujet des « pratiques onéreuses non liées à la fonction de préfet de la Dordogne ». En novembre 2021, Libération publie une enquête révélant son implication dans l’affaire de l’IGS, un complot monté par l’institution policière contre des fonctionnaires de police jugés trop à gauche, qui ont été accusés à l’aide de documents truqués de participer à un trafic de titres de séjour. Selon Libération, Christophe Bay fournit dans cette affaire « le nom de la personne idéale pour rendre les faux plus authentiques ». Christophe Bay estime avoir été instrumentalisé dans l’affaire. La même enquête de Libération fait également état de plusieurs accusations de harcèlement moral à son encontre. En 2017, au cours d’une enquête sur un haut fonctionnaire accusé d’agression sexuelle, l’Inspection générale de l’administration entend des bruits de harcèlement sexuel à propos de Christophe Bay et s’intéresse à son cas. Un sous-préfet porte contre lui l’accusation d’avoir « harcelé, agressé sexuellement et violé » sa future femme en juillet 2011. L’affaire est transmise en 2018 au procureur de Paris, qui la classe sans suite, les faits de harcèlement sexuel étant prescrits et l’infraction de viol n’étant pas suffisamment caractérisée selon le parquet« .